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Vous êtes le sel de la terre, la lumière du monde

juillet 01, 2002
by jeunescathos
lumière
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Notre corps est salé, c’est une vérité biologique, et en y pensant, je me revoie enfant essayant de goûter mes larmes de crocodile, avec le bout de ma langue pliée en petit réservoir, au coin de ma bouche. « D’où naissent les larmes, sinon du plus profond du secret de notre être » (Jean Vanier- La source des larmes), là où justement se trouve le Christ, puisque là où est mon trésor, là est mon coeœur (Mt 6, 21), et mon trésor, c’est Jésus !

J’ai tendance à opposer le mystérieux enfouissement du sel à l’éclatante action de la lumière. Or la lumière est avant tout intérieure : « la lampe du corps, c’est l’œoeil, si donc ton œoeil est sain, ton corps tout entier sera dans la lumière » (Mt 6,22). « Seul le Christ est lumière de vie, si nous marchons dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres » (1Jn 1, 5). Ainsi nous pouvons briller les uns pour les autres, seulement si nous sommes alimentés à la lumière source qui est le Christ.

Je vous propose deux méditations, la première sur le don des larmes, nos larmes salées sources cachées qui changent nos cœoeurs de pierre en cœoeurs de chair, la seconde sur l’étincelle qui s’allume dans nos cœoeurs et nous transforme en fils de la lumière.

Le don des larmes

Dans un conte pour enfants, la Reine des glaces tenait, en son royaume de mort et de froidure, un garçonnet prisonnier par un sortilège d’un flocon de glace dans son oeœil. Il en est délivré grâce à la visite de sa petite sœoeur. En la reconnaissant, son coeœur glacé se réchauffe, il se met à pleurer, la glace fond et l’enfant est délivré.

Combien de fois, lors de partages, ai-je été témoin de larmes libératrices et réconciliatrices qui glissent toutes seules ? Elles sont révélatrice du coeœur touché par la douceur et la miséricorde du Seigneur.

« Où se trouve la source des larmes ? D’où viennent ces eaux qui affleurent soudain à la surface de nous-même et que nous ne pouvons pas retenir ? Eau brûlante de la douleur, eau amère du remords, eau douce de la compassion, eau apaisante du repentir et de la consolation, eau pétillante de joie… … Les larmes jaillissent quand quelque chose en nous est touché profondément »
(Jean Vanier- La source des larmes).

Les larmes de la Bible

Le psalmiste est souvent inondé de larmes. Elles vont de paire avec l’égarement loin de Dieu : « tu ne repousses pas mon Dieu, un cœoeur broyé et déchiré » (Ps 50), ou de l’exil : « au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions » (Ps 136), « qui sème dans les larmes » (Ps 125).

Comme si le désespoir, la peine, la chute étaient le passage obligé du croyant, pour qu’il réalise son incapacité à vivre coupé de Dieu. Et c’est alors seulement que le Seigneur répond à sa détresse.

Jésus aussi a versé des larmes : à la mort de son ami Lazare (Jn 11,33), en se lamentant sur la dureté de Jérusalem (Mt 23, 37 à 39), en priant « Mon âme est triste à en mourir » à Gethsémani (Mt 26, 37 à 38).

C’est aussi dans ces moments ou juste après, que Jésus est au plus proche de son Père. C’est parce que le Père exauce son Fils (qu’il l’entend et l’écoute), que Lazare est ressuscité. C’est parce que Jésus est en solidarité avec son Père, qu’il se désespère pour Israël et trouve dans son chemin d’obéissance, le chemin de la Passion qu’il annonce à ses disciples. C’est parce que Jésus s’abandonne totalement à son Père dans la souffrance, qu’au plus fort du désespoir correspond leur plus grande intimité, sur la croix.

Phrase énigmatique que celle de Jésus adresse aux femmes sur le chemin du Calvaire : « Ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes » (Lc 23,18). Qu’est-ce à comprendre, sinon une invitation à une descente en son propre coeœur ?

Il y a aussi les larmes de la pécheresse pardonnée. « En se plaçant par derrière toute en pleurs, aux pieds de Jésus, elle se mit à baigner ses pieds de larmes » (Lc 7, 38). Torrent de larmes, qu’elle verse démesurément, comme pour laver toutes les souillures. Larmes qu’elle ne peut plus contenir, tant l’amour du Seigneur est trop grand pour elle.

Il y a aussi les larmes secrètes, intérieures que l’on peut deviner chez le père du fils prodigue. « Son père l’aperçut et fut pris de pitié » (Lc 15,20) : encore ce trop plein d’amour qui déborde de larmes.

Je ne lis pas explicitement dans l’Évangile si Marie, mère de Jésus, a pleuré son fils. Mais nous savons que « méditant toute choses en son cœoeur », elle a entendu la prophétie de Syméon : « Un glaive te transpercera le coeœur » (Lc 2, 35).

Comment une mère n’aurait-elle pas eu les larmes au yeux, devant l’émotion de la naissance du Fils de Dieu et à l’heure où trente ans plus tard, se réalise au pied de la croix, l’heure de la séparation et de la souffrance ? « Près de la croix de Jésus, se tenait debout sa mère » (Jn 19,25).

Saint Paul aussi dans son entier dévouement pour ses frères, donne sa vie, son cœoeur, ses peines, ses fatigues et ses larmes (1Th 2, 9). Dans la religion de la charité, peut-on laisser l’affection et l’affectivité en dehors de ce que nous sommes et de ce que nous vivons ?

Les larmes des saints

Dans l’histoire de l’Église, nous rencontrons aussi les larmes des saints.
Thérèse d’Avila le raconte lors de sa conversion profonde (V 9,1). Devant une statue du Christ souffrant, « j’éprouvais que mon cœoeur se brisait et je me jetai devant lui, en versant des torrents de larmes, le suppliant de me fortifier une fois pour toutes afin de ne plus l’offenser ». Ou pensant à Marie-Madeleine pendant une eucharistie, « je me mettais aux pieds du Seigneur, et mes larmes ne me semblaient pas à dédaigner.» ( V 9, 2).

Tout au long de sa vie, au moment de profonde intimité avec son Seigneur, le cœoeur bouleversé, elle ressent pitié et déchirement : « j’eus une crainte et une peine si vives que je ne savais que devenir ; je ne faisais que pleurer ». En lisant la Parole de Dieu « cela me consola immensément » (V 23, 15). Impressions de celle qui ne peut pas vivre coupée de Dieu. Ses larmes sont un appel personnel à ne chercher qu’en lui son réconfort.

Pour Thérèse de Lisieux, c’est inversé. A sa conversion de Noël, elle retient ses larmes d’avoir trop pleuré pour rien auparavant. « Céline connaissant ma sensibilité et voyant mes larmes briller dans mes yeux eut aussi bien envie d’en verser […] mais Thérèse n’était plus la même, Jésus avait changé son coeœur ! refoulant mes larmes, je descendis rapidement l’escalier et comprimant les battements de mon coeœur, je pris mes souliers et les posant devant papa, je tirai joyeusement tous les objets, ayant l’air heureuse comme une reine » (Ms A, 45V).

Ne gaspillons pas notre sel, nos larmes sont précieuses pour notre cœoeur, rappelons-nous qu’un plat trop salé enlève toute la saveur des autres aliments.

Mais Thérèse reconnaît aussi les bienfaits de celles-ci, lorsqu’elles sont versées pour le Seigneur. Se sentant aimée au Ciel, elle écrit : « Alors les larmes sont venues … Il y a bien des années que je n’avais autant pleuré. Ah ! C’étaient de douces larmes ! » (Carnet jaune au 26 mai)

Mes larmes

– Ai-je connu des moments de larmes ? Etait-ce à un moment de conversion (lors d’un pèlerinage, dans un sanctuaire, lors d’un sacrement … ) ?
– Ai-je senti, au delà de l’émotion, un sentiment nouveau m’envahir, une consolation intérieure, une paix, une joie ?
– Ai-je ressenti dans le don des larmes, le toucher de Dieu ? Au contraire, est-ce que je ne supporte pas les larmes , les pleurnicheries, les miennes, celles des autres ?
– Ai-je l’impression en perdant la maîtrise de mes sentiments, de perdre ma dignité ?
– Fais-je la différence entre sensibilité et sensiblerie ? Dans certains groupes de prière du renouveau charismatique, où une grande place est donnée aux expressions de l’affectif : suis-je en confiance ou agressé(e) ?
– Mes larmes sont-elles un chemin intérieur et personnel, ou m’obligent-elles à sortir de moi-même, à partager ?

La lumière intérieure qui transfigure

« La nuit n’existera plus, ils n’auront plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera ».
Apocalypse (22, 4-5)

Il y a des instants de nos vies où nous sommes rayonnants. Rayonnants de joie, d’un mystère qui nous dépasse. Ainsi, une amie me confiait que le jour de son mariage avait été le jour le plus lumineux de sa vie, porteur d’une grâce jusque là inconnue. Toutes les personnes la trouvaient belle et radieuse, et elle-même le remarquait en regardant (quelques années après) les photos de la célébration.

Avant d’être une lumière extérieure, partagée pour ses amis, la lumière était née au profond de son coeœur, et à son visage, correspondait une chaleur douce et apaisante. Chaleur de l’amour de Dieu pour ses enfants.

Je ne peux m’empêcher de penser à la Transfiguration du Christ sur le mont Thabor, et m’interroger au delà de l’extraordinaire du visible – « Il fut transfiguré devant eux : son visage resplendit comme le soleil et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière » (Mt 17, 2) – de ce que Jésus pouvait bien ressentir à l’intérieur de lui-même pour rayonner de cette manière.

Si cette lumière n’avait été qu’extérieure, comme un spot braqué sur lui, il aurait été ébloui, écrasé par l’intensité lumineuse, la puissance de l’énergie paternelle. Or ce n’est pas le cas. Ce sont les disciples qui se sentent écrasés de peur ou de sommeil. Jésus, lui, rayonne de lui-même de l’éclat du Père, parce que le père et lui sont, à ce moment, en communion parfaite : préfiguration de la gloire à venir.

La lumière de la charité fraternelle

« La lumière brille pour tous ceux dans la maison »
(Mt 5, 15b)

Mère Teresa raconte aussi une très belle histoire de lumière intérieure, qui s’est allumée grâce à la charité fraternelle. Dans son livre « au cœur du monde » au édition de La Table Ronde : l’histoire se passe dans une réserve en Australie, où quelques-une des soeœurs missionnaires de la charité travaillent. Il y avait là, un très vieux monsieur, ignoré de tous, confiné dans un logis sale et sans dessus-dessous. Il était dans un dénuement total et complètement abandonné.

Mère Teresa, lui demanda la permission de nettoyer sa maison, ses vêtements et faire son lit. En nettoyant, elle découvrit une belle lampe couverte de poussière, apparemment non utilisée depuis des années. Mère Teresa lui demanda alors : « L’allumeriez-vous si les soeœurs venaient vous voir ? » Le vieil homme acquiesça. A partir de ce jour, les religieuses lui rendirent visite chaque soir, et elles allumaient le lampadaire chaque nuit. Deux années passèrent. Mère Teresa reçut un message de cet homme : « Mon amie, la lumière que vous avez allumée dans mon cœoeur y brille encore. »

La lumière imprenable que Jésus allume en nous

« Tu n’auras plus le soleil comme lumière, le jour, et la clarté de la lune ne t’illuminera plus : le Seigneur sera pour toi une lumière éternelle et ton Dieu sera ta splendeur »
(Isaïe 60,19)

Sachons-nous aussi devenir petit foyer d’amour.
Sachons entretenir l ‘étincelle de vie intérieure reçue à notre baptême.
Sachons attiser le feu de l’Esprit Saint reçu à notre confirmation.
Sachons recevoir les uns des autres la braise de la charité fraternelle.
Alors, brillant de la vraie vie du Christ, nous pourrons resplendir de sa gloire tout autour de nous.

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