Le Service Civique

Du côté du volontaire

P.RAZZO/CIRIC

Sont concernés principalement les jeunes de 16 à 25 ans (car leur indemnité est alors prise en charge par l’État), mais il n’y a pas de limite d’âge. Le volontaire doit être Français, ressortissant de l’UE ou en France légalement depuis au moins un an. La mission est un temps plein ou partiel (entre 24 et 48h par semaine, généralement entre 24 ou 35h) et peut se faire en même temps que des études ou un métier.

Le Service Civique lui permet :
– de réaliser une ou plusieurs missions utiles en France ou à l’étranger au sein d’une structure agréée sur une période allant de six mois à un an ;
– de  vivre une expérience humaine riche ;
– d’être accompagné dans des missions et dans une réflexion sur son projet de vie ;
– de percevoir une indemnité versée par l’État (environ 450 €) et par l’association (environ 100 €).
Allez lire le témoignage de Guillaume, vous verrez à quel point un Service Civique peut bouleverser et enrichir une vie.

Du côté de la structure d’accueil

C’est une association de loi 1901 qui a obtenu un agrément de l’Agence du Service Civique.

Elle propose des missions nouvelles, laïques, utiles et ouvertes à tous. Cela signifie que le volontaire ne peut remplacer un bénévole ou un salarié, qu’il ne peut remplir une mission directement cultuelle (catéchisme, animation de messes, etc), que l’objet de la mission doit s’adresser à tous et que la confession ou le niveau d’études ne sont pas des critères déterminants de sélection du volontaire.
Une mission type est une mission qui sert à créer du lien entre les personnes, les groupes, qui amplifie l’action de l’organisme d’accueil.  Plus d’informations dans le Guide à destination des structures souhaitant accueillir des volontaires en Service Civique (pdf).

L’association a aussi des devoirs. Elle s’engage à :
– accompagner le volontaire dans la réalisation de sa mission, mais également dans une relecture de son projet de vie, de son engagement ;
– assurer une formation civique (qui peut être délégué à d’autres association) et faire passer le PSC1 (via un partenariat avec les sapeurs pompiers) ;
– l’aider à préparer l’après Service Civique ;
– verser l’équivalent d’au moins 100 € par mois au volontaire. Cette indemnité peut être en nature.
L’organisme doit désigner un tuteur pour suivre un ou plusieurs volontaires. Ce tuteur peut aussi être aidé par d’autres personnes.
D’un point de vue financier, l’association perçoit 100 € par mois et par volontaire ; ainsi que 100 et 50 € par volontaire, respectivement pour la formation civique et le PSC1.

Le Service Civique a un impact quadruplement positif sur le volontaire, la structure d’accueil, l’Église et notre société.

L’Église en France soutient ce dispositif et a lancé une Plate-forme Ecclésiale pour le Service Civique avec plusieurs mouvements et services d’Église.
Cette Plate-forme s’appuie sur une charte qui rappelle l’engagement de ses signataires. Cette charte réaffirme la volonté de ces derniers de placer le jeune au cœur de leurs propositions de volontariat en lui offrant une mission utile et par un accompagnement de qualité.
Les membres de la Plate-forme travaillent également à mutualiser leurs expériences, leurs outils.