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Le Vase de parfum

novembre 12, 2003
by jeunescathos
Marie-Madeleine, musique, spectacle, Vendredi Saint
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Un opéra audacieux met en scène Marie-Madeleine au soir du Vendredi saint. A la fois orthodoxe et parfaitement originale, cette oeœuvre illustre l’inimitable beauté du dogme de l’Incarnation sans prosélytisme et sans honte.

C’est le Vendredi saint. Marie-Madeleine veille sa sœur qui se meurt. Tout n’est que tristesse et deuil autour d’elle. Un homme se tient là, prêt à profiter du moindre instant de faiblesse pour la plonger dans l’abîme de la désespérance, chantre cynique et tentateur de la misère qui rend toute joie impossible, toute musique dérisoire.

Mais Marie-Madeleine espère. Elle est habitée par une joie inextinguible. Ce chant qui anime la Création et qui traverse toutes les créatures ne peut la quitter. C’est ainsi. Un ange est là pour l’aider dans sa lutte contre les ténébres. Certes sa sœur se meurt, certes les pauvres souffrent, certes les miséreux se lamentent mais il y a toujours cette joie, cette joie indicible, cette joie increvable qui lui interdit de céder aux avances de la nuit malfaisante.

C’est qu’elle ne croit pas à Sa mort. Celui qu’elle a aimé et dont elle a, au grand dam des bien pensants, baigné les pieds d’un parfum très précieux, est toujours présent. Son Esprit l’habite. En déclarant à la face de la Terre l’avoir aimé « avec son corps », elle dit la trace indélébile que Son amour a laissé en elle. Son Bien-Aimé ne peut avoir disparu.

Au cœur de l’absence jaillit son cri d’allègresse. Jublilation folle transperçant l’opacité du doute. Révolte de l’Amour tout-puissant contre le néant des hommes. Rayonnement pur du soleil de la Foi. Il n’est pas jusqu’à sa sœur qui ne s’agenouille malgré l’emprise de la Mort sur elle, pendant que Marie-Madeleine s’en va à toute jambe rejoindre son Roi, déjà portée par la Nouvelle qui changera définitivement sa vie et son angoisse en louange…

On l’aura compris, en s’attaquant au thème de Marie-Madeleine à travers cette scénarisation audacieuse du Vendredi saint, Olivier Py ne donne ni l’élucubration ni dans la facilité. Même s’il dit s’inspirer d’un Evangile apocryphe, il n’en demeure pas moins tout à fait orthodoxe. Il ne cède pas, en particulier, à la présentation banale et fausse d’une Marie-Madeleine amante du Christ. Si elle L’aime « avec tout son corps », c’est à l’instar des grandes mystiques, toutes aussi amoureuses les unes que les autres, ou tout simplement de tous les croyants recevant le corps du Christ en eux quand ils communient.

Cette conformité de l’écriture d’Olivier Py aux dogmes catholiques, qu’il avoue sans vergogne aimer pour leur beauté intellectuelle, n’en n’est pas moins originale. Le mélange quasi oxymorique d’une forme claudélienne et d’un fond bernanosien donnent lieu à un clair obscur inimitable où plonge le spectateur avec délice et effroi en même temps, embrigadé malgré lui dans « le marché noir de la Parole (qui se trame) dans les caves de Babylone ».

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