• Agenda
  • Trouver son cap
  • Vidéos
  • Textes du jour
  • Blog Jeunes cathos
facebook
rss
twitter
  • Page d’accueil
  • Actualités
    • Agenda
    • Vie de l’Eglise
    • Vie des mouvements
    • Eglise et société
    • Culture
    • Vocation
    • Evénements passés ou futurs
  • Questions de foi
    • Questions réponses
    • Textes du jour
    • Saint du jour
    • Lire la Bible
    • Prières
    • Réflexions et catéchèses
    • Une vie pour le Christ
  • Amour et sexualité
    • Témoignages
    • Des réponses à vos questions
    • La théologie du corps
  • Trouver son cap
    • Années pour Dieu
    • Comment répondre à l’appel du Christ ?
    • A qui parler de ma vocation ?
    • Se marier
    • Devenir prêtre
    • Devenir religieux/se
    • Autres formes de vie consacrée
    • Témoignages
  • Solidarité
    • Le Service Civique
    • Où faire un service civique ?
    • Présentation des partenaires
    • Universités d’été 2016
    • Partir et voyager autrement
    • Petites annonces en lien avec la solidarité
    • Témoignages engagement / solidarité
  • Cathosphère
    • Playlist vidéos sur la miséricorde
    • Vidéos chrétiennes
    • Actus des pastorales de jeunes et mouvements
    • Vidéos Vocations
    • Groupes, mouvements et communautés
    • Liens
    • Site Rencontrer Jésus
    • Fêter Noël
    • Appli’ Prions en Eglise

“Pas la peine de faire une tête de bugne en carême…”

février 07, 2005
by jeunescathos
Carême, joie, Mercredi des Cendres, Pâques, résurrection
Comments are off

Cette vieille expression lyonnaise imagée permet d’inviter à retrouver une contenance plus naturelle pour ceux qui ne savent pas trop quelle mine, gaie, triste ou déconfite, ils doivent adopter.

© DR

Un mot d’abord pour expliquer ce que sont les “bugnes” dans le parler lyonnais: il s’agit de délicieux beignets gonflés, légers et dorés, ailleurs on les nomme plus pompeusement des “merveilles” ou “guenilles”, que traditionnellement les mères de famille confectionnent pour le mardi-gras c’est à dire à la veille du mercredi des cendres qui marque l’entrée en carême.

Le carême n’est pas un temps de tristesse, bien au contraire. Il s’agit de préparer la fête de Pâques c’est à dire de la Résurrection du Christ d’entre les morts, de la victoire de la vie sur la mort. Le renouveau de la prière, l’insistance sur le partage, l’entraînement à la maîtrise de soi, tout spécialement recommandés pour le temps du carême nous invitent à la joie. Le ressurgissement printanier de la vie, végétale et animale, après la plus ou moins longue léthargie du repos hivernal ont tout naturellement accompagné ce temps liturgique pendant plus de dix siècles de chrétienté en Europe.
Dans l’hémisphère sud, où les saisons sont à l’inverse de ce qui est observé en Europe, dans la partie nord de la planète, ainsi les grandes vacances scolaires d’été commencent en décembre et finissent avec la rentrée scolaire de février. Ce symbolisme de la reprise de la végétation au printemps qui illustre le temps du carême comme préparation à la fête de Pâques et les textes poétiques qui l’expriment fonctionne à contre temps, c’est à dire à contre saison puisque chez nous, Pâques est une fête d’automne même s’il arrive aux chorales de chanter sans trop réfléchir:
“Comme le printemps sur nous se lève un jour nouveau
Comme le printemps le Christ est revenu…”. (Fiche I-13)

A y réfléchir un peu, les “pères Noël” chaudement vêtus et transpirant abondamment sous le soleil tropical que l’on voit réapparaître chaque année à l’ombre de sapins artificiels poudrés de neige également artificielle sont encore bien plus incongrus et caricaturaux. Et cet exercice de dépaysement est bien utile de remonter aux sources évangéliques au delà des expressions trop marquées par l’inculturation de la foi chrétienne dans le contexte des pays de l’Europe occidentale. Cette inculturation, légitime en elle-même, peut devenir envahissante surtout lorsque, non consciente d’elle-même, elle devient incapable de se relativiser et de faire place à d’autres inculturations pas moins légitimes qu’elle.

Reprenons donc l’invitation de Jésus telle qu’elle est rapportée dans l’Évangile de Saint Matthieu
« Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air sombre, comme font les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. En vérité, je vous le déclare : ils ont reçu leur récompense. Pour toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage, pour ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra ». Mt 6, 16-18.
Les guides spirituels vraiment qualifiés se méfient à juste titre des pénitences spectaculaires et hors du commun qui marquent une recherche de soi bien identifiée aussi par la psychologie moderne Que ce soit pour le jeûne en vue du partage avec les plus pauvres, que ce soit pour la prière afin de se mettre en présence du Seigneur, que ce soit pour les démarches de pardon et de réconciliation afin de retrouver l’unité des enfants de Dieu dispersés, toutes les démarches du carême chrétien doivent être vécue dans une atmosphère de simplicité et de joyeuse espérance sinon elles risquent de se dénaturer et de nous renfermer sur nous-même au lieu de nous ouvrir au Seigneur Ressuscité qui apporte la lumière et le salut.

Notre époque attentive aux performances sportives obtenues sans recourir au dopage et qui se veut soucieuse d’écologie peut très bien comprendre la nécessité de l’entraînement du carême pour retrouver naturellement la maîtrise de soi. Une description de l’ascèse chrétienne très explicitement référé à l’entraînement en vue des compétitions du stade est évoquée par St Paul dans la Première lettre aux Corinthiens (1Cor 9, 24-27): « Ne savez-vous pas que, dans les courses du stade, tous courent, mais un seul obtient le prix? Courez donc de manière à le remporter. Tout athlète se prive de tout; mais eux, c’est pour obtenir une couronne périssable, nous une impérissable. Et c’est bien ainsi que je cours, moi, non à l’aventure; c’est ainsi que je fais du pugilat, sans frapper dans le vide. Je meurtris mon corps au contraire et le traîne en esclavage, de peur qu’après avoir servi de héraut pour les autres, je ne sois moi-même disqualifié ».

A tous, je souhaite donc un carême simple, vivifiant et plein d’espérance !

Related posts:

  1. Cendre mais destinés à la résurrection
  2. A la gloire par la Croix
  3. Message du Pape pour le Carême 2005
  4. Message du Saint-Père pour le Carême 2004
About the Author
Breteuil-56
Social Share
  • google-share
40 jours pour choisir

Jeunes Cathos Blog

  • Vivre les JMJ de Panama… comme consacrée 23/01/2019
  • Dans un mois, rendez vous à Madrid pour les rencontres européennes de Taizé 23/11/2018

Recherche


  • Mentions légales
  • A propos
  • Contact
Ce site est mis en ligne par la CEF
Service National pour l’Evangélisation des Jeunes et pour les Vocations
Gérer le consentement
close
Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et notre service.
Nécessaires
Toujours activé
Cookies nécessaires au bon fonctionnement du site.
The technical storage or access is necessary for the legitimate purpose of storing preferences that are not requested by the subscriber or user.
Statistiques
Les services de mesure d'audience génèrent des statistiques de fréquentation utiles à l'amélioration du site. The technical storage or access that is used exclusively for anonymous statistical purposes. Without a subpoena, voluntary compliance on the part of your Internet Service Provider, or additional records from a third party, information stored or retrieved for this purpose alone cannot usually be used to identify you.
Vidéos et Réseaux sociaux
Les vidéos et réseaux sociaux fournissent des contenus enrichis intégrés au site.
Gérer les options Gestion des tierces parties Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Personnaliser
{title} {title} {title}