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Chemin de pardon

février 13, 2002
by jeunescathos
Carême, Evangile, pardon, réconciliation
Comments are off

Et si, pendant ces quarante jours de Carême, nous laissions place en nous à ces désirs trop souvent enfouis : celui de pardonner, celui de se laisser pardonner ?

“Mon fils était perdu, il est retrouvé !” (l’enfant prodigue)

© Esprit-photo.com

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 15, 11 à 24

Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père: « Père, donne-moi la part d’héritage qui me revient. » Et le père fit le partage de ses biens.

Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait et partit pour un pays lointain, où il gaspilla sa fortune en menant une vie de désordre.

Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans cette région, et il commença à se trouver dans la misère. Il alla s’embaucher chez un homme du pays qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien.

Alors il réfléchit: « Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! Je vais retourner chez mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils. Prends-moi comme l’un de tes ouvriers. »

Il partit donc pour aller chez son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit: « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. Je ne mérite plus d’être appelé ton fils… » Mais le père dit à ses domestiques : « Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller. Mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds. Allez chercher le veau gras, tuez-le ; mangeons et festoyons. Car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. » Et ils commencèrent la fête.

Je viendrai vers toi

Je viendrai vers toi – Jacques Leclercq

Je crois, oui je crois qu’un jour, Ton jour, ô mon Dieu,
je m’avancerai vers Toi avec mes pas titubants,
avec toutes mes larmes dans mes mains,
et ce cœur merveilleux que tu nous as donné,
ce cœur trop grand pour nous
puisqu’il est fait pour Toi…

Un jour je viendrai, et tu liras sur mon visage
toute la détresse, tous les combats,
tous les échecs des chemins de la liberté.
Et tu verras tout mon péché.

Mais je sais, ô mon Dieu,
que ce n’est pas grave le péché,
quand on est devant Toi.
Car c’est devant les hommes que l’on est humilié.
Mais devant Toi, c’est merveilleux d’être si pauvre,
puisqu’on est tant aimé !

Un jour, ton Jour, ô mon Dieu je viendrai vers toi.
Et dans la véritable explosion de ma résurrection,
je saurai enfin que la tendresse, c’est Toi,
Que ma liberté c’est encore Toi.
Je viendrai vers Toi, et je crierai à pleine voix
toute la vérité de la vie sur la terre.
Je te crierai mon cri qui vient du fond des âges :
« Père ! J’ai tenté d’être un Homme,
et je suis ton enfant. »

“Enlève cette haine en mon coeœur” (lettre d’un prisonnier)

Extrait d’une lettre d’un prisonnier à sa correspondante, paru dans la revue Prier n°89 de mars 1987

…Parce que j’étais en perm, mon frère m’a montré une photo de ma mère. Ça m’a fait si mal de la voir vieille, et je me suis dit que je n’avais plus le droit de lui en vouloir pour ma jeunesse malheureuse. Je lui ai parlé au téléphone. Puis, avec mon frère, je me suis rendu chez elle. Je l’ai embrassée. Elle pleurait. Aujourd’hui, j’ai le cœoeur en paix. Tu sais, dans mes prières au Père, j’ai demandé peu de choses depuis que je suis en prison : « Enlève cette haine en mon coeœur qui me ronge et me rend si malheureux.»

Lorsque je suis parti en perm, je ne savais pas que je ferais ça. Tu vois, c’est drôle, Dieu a répondu à mes appels. Je ne peux expliquer ça. Jamais je t’assure, je croyais que je pardonnerais, et je l’ai fait. J’ai eu ce besoin, cette envie irrésistible à la vue de la photo de ma mère. Lorsque je l’ai vue, j’ai pleuré et je l’ai appelée ‘Maman’. Je lui ai écrit, aussitôt arrivé et, si elle a besoin de moi, une fois libre, je serai là. J’avais cette haine en mon cœoeur dès l’âge de 13 ou 14 ans jusqu’à ce jour où je suis allé la voir. Aujourd’hui, le soleil brille dans mon coeœur…

En revenant à la maison, mon frère m’a dit: « je ne te reconnais plus ». Ma mère, le 31 de ce mois, c’est sa fête. Je vais lui envoyer une très jolie carte, la première aussi loin que je peux me souvenir. Je n’ose pas te parler de miracle, je ne sais comment expliquer cette envie irrésistible. Elle était là, accrochée en mon coeœur et mon esprit. Je ne pouvais pas aller contre cette envie de pardonner, de serrer, d’embrasser ma maman. Ça me fait tout drôle de dire et d’écrire ‘ma maman’. C’est un joli nom pour désigner la femme qui nous a donnés le jour…

—
Avec l’aimable autorisation de la revue Prier
163 Bd Malesherbes
75017 Paris

Méditation

Il y a, au départ, dans l’envie viscérale de pardonner ou d’être pardonné, un instinct de survie enraciné au plus profond de notre être : un cri vital, comme le premier cri hurlé du nourrisson. Je ne fais que crier vers plus Haut que moi-même. Comme le fils prodigue au verset 18 : « Je vais retourner chez mon père ». Comme le prisonnier dans sa lettre : « j’ai eu ce besoin, cette envie irrésistible à la vue de la photo de ma mère » ou plus loin : «Lorsque je l’ai vue, [……] je l’ai appelée ‘Maman’.»
Mon enfermement, mon refus d’aimer m’engluent et m’emprisonnent. Ma situation semble bloquée, sans issue, fatale. Et moi, je veux vivre !

Je crie, et pourtant Quelqu’un a crié en premier. Je fais un pas vers ce Quelqu’un qui m’attend patiemment, inlassablement depuis l’instant même où je me suis éloignée de lui.
Il y a des pardons à donner ou à recevoir au-dessus de toute capacité humaine. C’est ce que m’explique Thérèse de Lisieux, quand elle écrit au manuscrit C, 17V° : « Je suis bien loin de pratiquer ce que je comprends, et cependant le seul désir que j’en ai me donne la paix ». C’est parce qu’Il est déjà là à m’attendre que naît en moi ce nouveau désir.
C’est une force qui me dépasse, même si je ne me l’avoue pas encore. C’est le désir du père qui ‘aimante’ le désir du fils. Même si la motivation d’amour gratuit du père n’est pas encore complètement rejointe par la motivation intéressée du fils aux versets 16 et 17 : «Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs » ou encore «Tant d’ouvriers chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! ». Pour le prisonnier, c’est aussi une force qui le dépasse : « je ne sais comment expliquer cette envie irrésistible » et « Je ne pouvais pas aller contre cette envie de pardonner »

Dieu me précède, c’est lui qui m’appelle et m’attire. C’est lui qui pardonne le premier, et c’est lui qui me donne la force de désirer pardonner, puis de pardonner. Chaque petit pas vers lui est une conversion, parfois longue, parfois brutale, parfois cachée, parfois radicale. J’accepte humblement de m’être trompée de direction et j’ose un revirement du cœur vers Lui.
Me tourner vers Dieu dans ce mouvement de conversion, c’est comprendre avec mon cœur que ce n’est pas Lui qui est en colère, mais que c’est moi qui cherche sans cesse à le fuir.

Parce que je me suis mis en chemin, même si ma motivation n’est pas pure — est-ce la peur, l’orgueil ou l’amour qui me guident ? — le père me guette déjà, comme l’écrit magnifiquement Paul Baudiquey dans sa méditation du Prodigue par Rembrandt.

« Son visage d’aveugle.
Il s’est usé les yeux
à son métier de père :
scruter la route obstinément déserte, guetter du même regard
l’improbable retour.
Sans compter toutes les larmes furtives
Il arrive qu’on soit seul !
Oui, c’est bien lui, le Père,
qui a pleuré le plus ! »

Et pour les retrouvailles, au verset 20, c’est encore le père qui a l’initiative de la réconciliation : « Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de pitié; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. ». Dans sa hâte d’étreindre son fils, dans sa bonté pudique, il ne laisse pas le temps à son enfant de se justifier ou de s’humilier plus encore. Tout est balayé, oublié. Le prisonnier connaît aussi une étreinte charnelle avec sa mère : « Je ne pouvais pas aller contre cette envie de pardonner, de serrer, d’embrasser ma maman. »
Comme en Luc 6, 38 « Vous recevrez une mesure bien pleine, débordante », le père donne de surcroît, un manteau royal, un anneau en signe d’autorité, des sandales en signe de liberté. Et au verset 26, rien n’est trop beau pour se réjouir du retour du fils : « Et ils commencèrent la fête ». Quant au prisonnier, il reçoit : « le soleil qui brille dans mon cœur… »

Et plus rien n’est comme avant. Le fils est métamorphosé, revêtu de ses nouveaux vêtements, et le frère du prisonnier s’écrit au sujet de celui-ci : « je ne te reconnais plus ».
Leur existence à été transfigurée, illuminée par l’amour donné et accueilli.

Pour chacun de nous, le chemin du pardon est chemin de vie. Puissions-nous pendant cette traversée de quarante jours, nous retourner vers ce Père miséricordieux qui nous attend. Puissions-nous nous tenir pauvrement devant lui, pour nous laisser fortifier de cet Amour qu’Il a pour nous, et en abondance.

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