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Robert Schuman, humble serviteur de Dieu en politique

mai 11, 2007
by jeunescathos
communauté, Europe, politique
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Nous vous invitons à découvrir un visage de sainteté en politique. Robert Schuman laisse le souvenir d’un homme chez qui l’unité et la paix n’étaient pas juste une idée, mais la réalité de tout un être ordonné de l’intérieur.

Plus encore que l’actualité de son œuvre, l’Église, en se penchant sur le cas de cette “sainteté citoyenne”, veut montrer l’exemplarité d’une vie où l’être et l’action ne se sont jamais contredits.

Faire de la politique et aspirer à la sainteté, est-ce compatible ?

A première vue, pas vraiment, tant la politique nous apparaît nécessiter de compromissions et de manœuvres plus ou moins honnêtes. Cependant l’Église affirme que l’engagement politique peut être un véritable chemin de sainteté. Ainsi, après avoir donné aux gouvernants un saint patron, Thomas More, qui disait “On ne peut séparer l’homme de Dieu, ni la politique de la morale”, l’Église a entamé une procédure de béatification de Robert Schuman. Le procès diocésain, ouvert le 19 juin 1990, s’est achevé en 2004 et le dossier est maintenant à Rome.

Né le 29 juin 1886 à Luxembourg, d’un père lorrain et d’une mère luxembourgeoise, Robert Schuman a passé son enfance dans le petit bourg de Clausen, en contrebas de la ville de Luxembourg. De nationalité allemande (la Lorraine était annexée à l’Empire allemand depuis 1871), Français d’origine et résident au Luxembourg, il a grandi au cœur de la complexité européenne et de sa diversité culturelle.

Le jeune Robert est élevé dans la foi catholique par une mère très pieuse dont il partagera la dévotion mariale. Bon élève, il fait preuve très jeune de grandes qualités morales ; une anecdote le décrit murmurant à un camarade en train de tricher pendant un examen “Je ne peux pas t’en empêcher, mais sache que c’est un péché”. Son adolescence est également marquée, à l’âge de quatorze ans, par la mort de son père.

Une spiritualité eucharistique

Pendant ses études de droit en Allemagne, qui le conduisent à Bonn, Munich puis Berlin, il fréquente l’Unitas, une corporation d’étudiants catholiques avec un fort engagement d’assistance et de solidarité, à laquelle il demeurera toujours fidèle et où il forge sa spiritualité, notamment par l’adoration eucharistique. Puis il fait le choix de s’inscrire au barreau d’Alsace- Lorraine et de retourner à Metz, où il s’installe comme avocat en 1912. Il avait songé à devenir prêtre, mais il a finalement suivi les conseils d’un ami alsacien : “L’apostolat laïc est une nécessité urgente… Tu resteras laïc parce que tu réussiras mieux à faire le bien, ce qui est ton unique préoccupation”. “Les saints de demain seront des saints en veston”, ajoutait-il de manière prémonitoire.

Persuadé que le catholicisme n’est pas seulement une foi religieuse, mais une doctrine sociale, Robert Schuman s’investit rapidement dans de nombreuses associations catholiques où il passe tout son temps libre. Son évêque lui confie la présidence de la Fédération diocésaine des groupements de jeunesse. Par son métier d’avocat, il est toujours confronté aux réalités quotidiennes ; il en tirera pragmatisme et sens de l’arbitrage. A la fin de la Première Guerre mondiale, avec le retour de l’Alsace-Lorraine, Robert Schuman devient français. Sollicité pour se présenter aux élections législatives, il est élu député en novembre 1919. Fin connaisseur de la situation locale, il sera, par un travail parlementaire obscur mais acharné, l’un des artisans du statut juridique de l’Alsace-Lorraine, qui intègre le droit républicain tout en préservant certains particularismes linguistiques, sociaux et religieux, en particulier le régime concordataire.

Homme d’État malgré lui

Il n’a jamais songé à faire carrière dans la vie politique, mais il s’y résigne : “La vie sans responsabilité politique est certes plus facile, surtout dans le désarroi actuel. Mais nul n’a le droit de se dérober, moins que jamais. Ma santé est bonne, malgré des accès de lassitude qui ne sont pas toujours suffisamment expliqués par l’effort que je fais. Mais j’espère pouvoir faire face à toutes les exigences raisonnables. Je m’en remets pour cela à la Providence”. Il sera amené à exercer les plus hautes fonctions gouvernementales sous la IVe République : d’abord comme ministre des Finances, puis Président du Conseil, ministre des Affaires étrangères et enfin ministre de la Justice. C’est en tant que ministre des Affaires étrangères que Robert Schuman effectue sa fameuse déclaration du 9 mai 1950, qualifiée de “plus beau jour de sa vie”. Son intuition est la suivante : “L’Europe se fera par des réalisations concrètes créant d’abord une solidarité de fait. Le rassemblement des nations européennes exige que l’opposition séculaire de la France et de l’Allemagne soit éliminée”. Par cette déclaration, cette main tendue à l’Allemagne, Robert Schuman entre dans l’Histoire. L’année suivante il signe le traité de Paris instituant la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, qui sera suivie par la Communauté Économique Européenne en 1957.
A partir de 1956, les responsabilités européennes l’attendent, dont la présidence de l’Assemblée parlementaire européenne de Strasbourg.

Un solitaire jamais seul

Ses importantes responsabilités politiques ne l’empêchent pas de mener une vie très simple. Qu’il soit à Paris ou ailleurs, il se rend à la messe tous les jours. Resté célibataire toute sa vie, il vient le plus souvent possible à Scy-Chazelles, à proximité de Metz, non pas pour s’occuper de son cabinet d’avocat, mais pour y retrouver le calme, le temps de la réflexion dans la maison qu’il a acquise en 1926, où il rassemble les livres et les autographes qu’il collectionne. On peut l’y trouver souvent au fond de son jardin à cultiver ou à arracher les mauvaises herbes. Juste en face se trouve la chapelle des servantes du Cœur de Jésus où il va prier le matin.

En octobre 1959, se déclarent les premiers signes d’une sclérose cérébrale, maladie qui l’affaiblit de plus en plus et le conduit à renoncer à ses fonctions officielles. Ce renoncement fait beaucoup souffrir Robert Schuman :
“J’aurais encore pu aider l’Europe”. Malgré sa maladie, il continue un peu de voyager pour donner des conférences et faire progresser l’idée européenne. L’été 1963, ses forces l’abandonnent peu à peu et il entre dans la vie auprès de Dieu le matin du 4 septembre 1963.

Lors de ses obsèques, l’évêque de Metz résume ainsi sa vie politique : “La mission de Robert Schuman a été d’être un grand jeteur de ponts, un homme de rencontre fraternelle et de dialogue fécond entre les peuples souvent opposés, un apôtre de la réconciliation et de la paix.”

Très discret sur lui-même, Robert Schuman n’a quasiment pas écrit sur ses convictions profondes. Tous les témoignages des personnes qui l’ont approché concordent pour décrire un homme timide, effacé, mais très ouvert, d’une simplicité et d’une humilité exemplaires. Sa foi chrétienne sans faille et sa spiritualité ont été moteur de son action, comme en témoigne André Philip, qui l’a côtoyé au Parlement : “Ce qui m’a d’abord frappé en lui, c’était le rayonnement de sa vie intérieure. On était devant un homme consacré, sans désirs personnels, sans ambition, d’une totale sincérité et humilité intellectuelle qui ne cherchait qu’à servir, là et au moment où il se sentait appelé”.

À lire, pour en savoir plus :
Robert Schuman – la politique, chemin de sainteté, par René Lejeune (éditions du Jubilé, 2000) ;
Robert Schuman, homme d’Etat, citoyen du ciel (collectif, éditions F-X.de Guibert, 2006).

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