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C’est quoi évangéliser ?

septembre 17, 2004
by jeunescathos
Dieu, évangélisation, foi, liberté
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Tous, nous nous posons des questions sur l’évangélisation, nous avons des tabous, des craintes, des idées peut-être fausses. A-t-on le droit d’évangéliser ? Ne risque-t-on pas de toucher à la liberté de l’autre ? J’ai peur de ne pas être à la hauteur, je n’arrive pas à parler de ma foi… L’avis du P. Michel Besse, spiritain, secrétaire du “ Réseau Jeunes et Mission ”. Un extrait du dernier numero de la revue Croire Aujourd’hui Jeunes Chrétiens

C’est quoi évangéliser ?

© CAJC

Évangéliser ou annoncer la Bonne Nouvelle, c’est ressembler à Dieu. Car Dieu est une Bonne Nouvelle. Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour (Genèse 1). Voilà. Ce fut la première bonne nouvelle : l’évangile de la vie. L’évangélisateur, c’était le créateur. Alors jusqu’aujourd’hui, qui évangélise est un créateur, une ressemblance de Dieu ! Il y eut un soir, il y eut un matin, et aux premières lueurs du premier jour, Marie-Madeleine entendit une bonne nouvelle, de la bouche même du ressuscité : “ Marie ! ”. (Jean 20). Elle entendit la bonne nouvelle de son propre prénom, passé dans le souffle du Sauveur Ressuscité. Voilà. Ce fut la deuxième bonne nouvelle, celle de la liberté. Le prénom d’une femme pauvre, dans la bouche d’un Dieu qui la libérait. L’évangélisateur, c’était le libérateur. Et jusqu’aujourd’hui, celui qui évangélise est un libérateur, une ressemblance du ressuscité. Évangéliser, c’est créer et libérer : créer la vie pour ceux qui en étaient exclus, libérer les pauvres pour qu’ils soient sauvés.

Je n’arrive pas à parler de ma foi. Est-ce normal ?
Si votre vocation n’est pas encore affirmée, si vous ne vous sentez pas sûr, si vous doutez souvent, restez en paix ! Cherchez dans un premier temps à puiser à la source, à vivre votre foi et à la renforcer. En revanche, si vous vous sentez traversé par une parole plus forte que vous, alors vous n’avez plus d’échappatoire. Vous serez chrétien si, et seulement si, vous évangélisez. Deux de vos illustres prédécesseurs en pleuraient : Jérémie le prophète (1) et Paul l’apôtre (2) : “ Malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile. Il est en moi comme un feu qui brûle. ”

Doit-on dire l’Évangile à ceux qui ne nous le demandent pas ?
Regardez Jésus au petit matin de Pâques (voir encadré), seul, dans la fraîcheur de la rosée au Jardin. Voyez-vous qu’il va tirer Marie Madeleine de son sommeil ? Voyez-vous qu’il va crier à ses oreilles ? Pas du tout. Vous voyez un homme paisible. La même Marie le prend pour un autre : il reste calme. Vous voyez encore un homme qui écoute ce qu’elle lui demande. Une question triviale : “ As-tu déplacé le cadavre que j’ai déposé ici il y a trois jours ? ” Elle ne lui demande rien à lui : elle se pose des questions à elle-même, enfermée dans ses angoisses. Alors comme elle n’a rien demandé sur lui-même, Jésus ne lui annonce aucun Évangile sur lui-même. Il part de là où elle en est. Il lui parle d’elle-même, c’est cela qui la préoccupe ce matin-là. Il lui dit qu’elle est, elle, une bonne nouvelle à ses yeux de Ressuscité : “ Marie ”, dit Jésus. Et c’est elle qui se retourne. C’est d’elle que vient la demande. C’est d’elle que sort le beau nom de “ Jésus ”, prononcé avec amour. Alors, et alors seulement, quand vient en elle le désir du salut, Jésus l’évangélise. Et plus que cela d’ailleurs : il l’évangélise en la faisant elle-même messagère : “ Va et annonce ”. Vous voyez que cela valait la peine d’attendre qu’elle-même demande l’Évangile. Vous voyez, par l’exemple de votre Sauveur, que dire l’Évangile sans qu’on vous le demande, ce n’est pas évangéliser à Sa façon.

A-t-on le droit d’évangéliser ? N’est-ce pas aller contre la liberté des autres?
Évangéliser à la manière de Jésus, c’est replacer au cœur de celui que vous évangélisez le goût d’une vie libre et digne, une vie de Fils, une vie d’Ami du Seigneur. Et ensuite, vous, vous devez vous retirer du sanctuaire de liberté qui est la conscience de l’autre. Il fera, comme il est, comme il sait, place à l’Amour. Comment ? Ce n’est plus de vous que cela dépend. Et lui, il reste libre.

Est-ce qu’évangéliser, cela passe forcément par la parole ?
Tôt ou tard vous devrez parler : regardez le Créateur au premier matin. Il est écrit de lui : “ Dieu dit : “Que la lumière soit “, et la lumière fut. ” Il prononce cette parole, et soudain la lumière qu’il portait en lui se met à courir librement de soleils en galaxies, d’étoiles en aurores. La Parole du Créateur doit sortir, pour être un évangile vivant. Il en est de même pour vous qui évangélisez : si vous ne donnez autour de vous que la bonne nouvelle de vos bonnes actions, de vos bonnes décisions, de votre bonne considération pour les autres, vous ne les laissez pas encore libres. Tôt ou tard, au moment favorable, il vous faudra “ dire ” votre Évangile. Et vous verrez combien cela les rendra libres par rapport à votre message, et à vous, le messager. Certains se détourneront de vous, et reprendront leur route ; et d’autres s’attacheront à Celui que vous avez annoncé… et reprendront leur route eux aussi ! Et tous seront “ libres de vous ”, libres de s’attacher, s’ils le désirent, au Dieu que vous aurez annoncé.

Faut-il en savoir beaucoup pour évangéliser ?
Pas la peine d’être docteur en théologie ! Mais il faut en savoir beaucoup sur vous-même, beaucoup sur Jésus-Christ, et beaucoup sur ceux qui vous sont donnés à évangéliser par votre Dieu. Vous avez compris que ça fait déjà trois gros importants domaines de réflexion… et en permanente évolution ! Alors bon travail !

Peut-on évangéliser tout seul, ou a-t-on besoin des autres ?
Regardez encore Jésus au matin de Pâques, au jardin de la Résurrection. Qui est avec lui ? Observez bien les quelques versets de cet évangile des aurores de votre foi. Voyez-vous quelque chose ? Voyez-vous quelqu’un ? Non, personne… Sauf cette femme qu’on disait pécheresse. Alors faites comme votre Seigneur : prenez un compagnon d’évangélisation. Il vous plaît ? Il ne vous plaît pas ? Peu importe, il plaît à Dieu.

Évangéliser, est-ce plus facile loin que près ?
Prenons un exemple : ma première conversation avec ce grand monsieur noir. Avec son veston, sa cravate, son badge, il est gardien de nuit. Il revenait du travail, comme tous les jours, dans mon quartier, ou il habite lui aussi. Cette fois-là, je lui ai adressé la parole pour savoir s’il avait vraiment fui son pays comme on le disait. Je parlais lentement. Je choisissais mes mots. Je souriais, et lui aussi d’ailleurs : plus je souriais plus il souriait. Plus je parlais plus j’avais l’air de lui ressembler, avec mon sourire calme. J’étais “ le premier à causer avec lui, un réfugié. Merci. ”, avait-il répondu. J’accueillais tous ses mots maladroits comme autant de pépites d’or. Il me livrait un secret vivant : sa vie, ses mésaventures, sa grandeur. Et je me suis souvenu de tout. En le quittant, j’ai tenté le coup et lui ai dit : “ Grâce à Dieu ”, et il n’a pas dit non. J’ai été heureux. Je me sentais réfugié avec ce réfugié. J’étais en bas de mon quartier, et mon cœur contemplait d’autres horizons ! J’étais près… mais qu’est-ce que j’étais loin ! Voilà : la Bonne Nouvelle, avec ceux qui sont loin, c’est plus facile… on ne s’appartient plus totalement, on perd son terrain propre. On devient comme un autre. “ Je me suis fait tout à tous ”, disait votre prédécesseur saint Paul. Oui, partir plus loin, c’est plus facile. Au fait ! Loin ? c’est à combien environ ?

Qu’est-ce que les chrétiens des autres pays peuvent nous apprendre ?
En allant chez les Guaranis du Paraguay, j’ai vu des chrétiennes qui trouvent dans leur foi la marque de leur dignité de femmes. J’ai vu des pères de familles, rassemblés autour d’une lampe-tempête : ils écoutent celui qui déchiffre les versets de l’Écriture, le seul à savoir lire. Je les ai écoutés palabrer ensemble pendant des heures pour trouver comment la parole de Jésus les touche. Chacun peut aussi partir voir ailleurs. En rentrant chez soi, on voit des choses plus grandes encore ! Notre voyage nous a servi ! Leur témoignage nous a instruit. Votre foi deviendra inventive, comme la leur.

Quelles sont les “ bourdes ” à ne pas commettre ?
La première. Être tenté de croire que le monde sera pareil après nous ! Non ! Rien ne sera plus pareil après nous. Si nous sommes appelés à évangéliser, nous laisserons ce monde différent, meilleur, plus amoureux de notre Dieu. Et la seconde. Oublier de toujours préférer les plus pauvres pour leur annoncer l’Évangile. Acceptons-les humblement, même quand ils sont énervés, fatigués, brusques. À ce peuple sans berger, Jésus a offert un cœur sensible et un compagnonnage de tous les instants. Les pauvres ne s’y sont pas trompés. Aujourd’hui encore, ils savent reconnaître les vrais évangélisateurs : laissons-nous regarder par eux avec tous nos défauts. Prenons-les pour guides et pour maîtres : les pauvres nous apprendront à évangéliser. À la manière de Jésus.

1) Jérémie, chapitre 20, verset 9
2) Corinthiens 9,16

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