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Saint Benoît, un modèle de sainteté

juillet 13, 2005
by jeunescathos
Europe, moines, pape, Rome
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L’Eglise fête saint Benoît le 11 juillet. En 2005, le saint Père, lors de l’angelus, a souligné l’exigence de sainteté à laquelle le saint nous convie. Faisons donc plus ample connaissance avec l’un des Pères fondateurs du monachisme occidental.

Voir aussi :
Prière à Saint Benoît, patron de l’Europe
Qui sont les saints patrons de l’Europe ?

“Il savait aussi qu’en relation profonde avec Dieu, le croyant ne peut se contenter de vivre de façon médiocre, à l’enseigne d’une éthique minimaliste et d’une religiosité superficielle… La sainteté au contraire est la priorité de tout chrétien qui, aujourd’hui, est devenue une priorité pastorale face au besoin de donner à l’existence et à l’histoire de solides références spirituelles”. Benoît XVI à l’angelus du dimanche 10 juillet 2005.

La vie de saint Benoît nous est parvenue grâce aux Dialogues du Pape Grégoire le Grand (540-604). Nous avons repris quelques citations de cette œuvre pour jalonner la biographie du saint.

« Il y eut un homme, ‘Béni’ de grâce et de nom, dont la vie respire le sacré. Dès le temps de son enfance, son cœur fut celui d’un Ancien… Né sur cette terre avec le pouvoir d’en user à son gré pour un temps, il méprisa comme déjà fané le monde avec sa fleur »

Saint Benoît, littéralement « le béni » est né aux alentours de 480 d’une famille aisée à Nursie, ville située à une centaine de kilomètres nord-est de Rome. Il étudie dans la ville éternelle les arts libéraux (le trivium : grammaire, dialectique et rhétorique ainsi que le quadrivium : arithmétique, musique, géométrie et astrologie) et voit poindre à l’horizon de sa vie une carrière prometteuse. Mais l’inconduite des étudiants, et bien plus encore, la perspective d’une vie dans le monde l’inquiètent. La parole du Christ : « Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi, la gardera. » (Mt. 10, 39) ne l’a certainement pas laissé indifférent. Un choix se présente à son âme… Sans coup férir, Benoît décide de « ne rien préférer à l’Amour du Christ », il quitte donc tout et part mener une vie d’ermite dans la grotte de Subiaco.

Voulant plaire à Dieu seul, il habita “avec lui-même sous le regard de Dieu”. La grotte n’est pas sans évoquer le dépouillement de la crèche… Sa vie est désormais cachée dans le Christ, mais sa réputation de sainteté se répand comme une traînée de poudre. Nombreux, sont ceux qui lui rendent visite pour tantôt lui apporter de la nourriture, tantôt quémander quelques sages conseils. Un événement majeur tire Benoît hors de sa solitude.

Non loin de la grotte, dans le monastère de Vicovaro, le Père Abbé est mort. Les moines désemparés se rendent chez le saint en le suppliant de prendre la tête du monastère. Saint Benoît obéit et se rend vite compte qu’il est mis à l’épreuve. « A la tête du monastère il maintint fermement la vie régulière : aucun moine n’eut plus la licence, comme précédemment, de dévier du chemin de la sainte vie en s’écartant à droite ou à gauche. De rage les frères perdirent la tête… Ils cherchèrent le moyen de le faire mourir… » Par sa puissante prière et par ses bénédictions, Benoît dévoile chacune des intrigues machiavéliques, et démasque les attaques de l’antique ennemi… Suivant le conseil du Christ : « Si l’on refuse de vous accueillir et d’écouter vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville en secouant la poussière de vos pieds » (Mt. 10, 14), Benoît quitte le monastère et revient s’installer à Subiaco, pour un temps seulement… car la Providence oriente son chemin vers les hauteurs du Mont Cassin, ancien lieu apollonien.

« Le saint homme, passant à d’autres lieux, ne changea pas d’ennemi. Il soutint même des combats d’autant plus graves qu’il trouva en face de lui le maître même du mal, attaquant à découvert. Le bourg que l’on appelle Cassin est situé au flanc d’une haute montagne… tendant sa pointe vers le ciel… L’homme de Dieu dès son arrivée brisa l’idole, renversa l’autel… Dans le temple d’Apollon, il établit un oratoire en l’honneur de saint Martin, et sur l’emplacement de l’autel il en éleva un dédié à saint Jean ». Le malin se déchaîne et use d’artifices les plus divers pour entraver la construction du monastère… en vain ! Benoît, cependant présage la ruine du monastère par les Lombards qui aura lieu après sa mort (547). Détail plein d’humanité et consolant pour nous : cette vision le fait pleurer. Ainsi la sainteté de saint Benoît ne l’empêche-t-elle pas d’être attaché à son œuvre. Toutes ces tribulations lui vaudront d’être, outre le patron de l’Europe, le patron de… l’échec !

Echec aux yeux des hommes mais non yeux de Dieu : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul, mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jn. 12, 24). Un de ses fruits sera d’ailleurs la Règle des Moines douée d’une grande et féconde paternité spirituelle.
Il meurt vers 547, dans son monastère, debout, (comme pour préfigurer la Résurrection), les mains levées au ciel, et dans un dernier souffle murmurant des prières.

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